• Psychotherapie versus rokia

    La psychotherapie versus la rokia. You be the judge. Ne les laissez pas insulter votre intelligence.
     

    Un médecin d’Alger assermenté chasse « bouberek » dans son cabinet
     

    Par Salima Tlemçani, El Watan

    http://www.algerie-dz.com/article930.html

    Rien n’indique sur cette plaque accrochée à l’entrée de l’immeuble 110, rue Hassiba Ben Bouali, à Alger, que le Dr Sebabou pratique une thérapie basée sur la lecture du Coran, plus connue sous l’appellation de roqia. « Dr Sebabou, médecin généraliste, maladies infantiles », lit-on. Pourtant, la réputation de ce cheikh guérisseur a dépassé les frontières du quartier de Belcourt, d’Alger.
     

    A côté de la porte d’entrée du cabinet situé au deuxième étage, un grand tableau avec des versets coraniques est accroché au mur. « Consultation sur rendez-vous seulement », est-il écrit. Une curieuse voix mécanique lance des : « Assalam Alaïkoum » (que le salut soit sur vous), dès que vous appuyez sur la sonnerie. Il est 14 h et déjà quatre femmes attendent leur tour dans la salle d’attente, enveloppée d’une forte odeur d’encens. Au coin, une armoire garnie de théologie musulmane et de bocaux remplis de produits. Quelques herbes séchées jonchent le haut de ce meuble.
     

    Au milieu de la pièce, une table sur laquelle sont entreposés un journal et de petits livrets religieux en langue arabe. Les patientes sont toutes en hidjab. Chacune porte un sachet contenant des bouteilles d’eau, d’huile et du miel. Ces ingrédients sont, à chaque fois, demandés par le guérisseur. « J’ai des migraines atroces qu’aucun médicament n’a pu guérir. J’en suis à ma troisième consultation, et je me sens mieux... », affirme cette jeune fille. Le guérisseur n’accepte pas les femmes non accompagnées de leur mari, frère ou mère. « Je t’ai dit de ne pas venir seule. Je veux ton mehrem (un homme) avec toi. Va le ramener et reviens après... », crie le guérisseur en ouvrant grande ouverte la porte de sa salle de soins. La jeune fille sort confuse et demande à une vieille femme de l’accompagner. Le guérisseur accepte. Quelques secondes plus tard, sa voix grave brise le silence qui règne dans la salle d’attente. Il psalmodie (à haute voix) des versets coraniques. « Il est en train de pratiquer la rokia. La pauvre, heureusement qu’il a accepté de la consulter. Elle vient le voir pour la deuxième fois », lance une vieille dame, assise depuis près de deux heures. Cela fait des jours qu’elle souffre d’une angoisse dont elle ne connaît pas l’origine. « C’est la première fois que je viens ici. Des femmes m’ont parlé de lui à la mosquée. Il paraît qu’il est médecin, cela me réconforte... », dit-elle à voix basse, de peur que le guérisseur ne l’entende. Subitement, celui-ci fait irruption dans la salle d’attente.
     

    Un médecin pas comme les autres
    Grand de taille, le teint foncé, une barbe qui lui pend jusqu’au cou, et des yeux petits, tracés au khol, le guérisseur lance un regard furtif aux patientes et, d’une voix grave, les interroge sur les raisons de leur présence. Il ne porte pas de blouse blanche, cette dernière est accrochée derrière la porte. Il fait des va-et-vient incessants dans la salle d’attente et le couloir en traînant ses savates. « Que voulez-vous ? » lance-t-il à l’adresse des femmes. Chacune d’elles se justifie en prétextant un rendez-vous. Il regagne sa salle de soins et appelle la vieille dame. « Je vous ai dit de ramener avec vous votre mehrem », lui dit-il. « Je n’ai personne. Mon père est mort il y a vingt ans, mon mari n’est plus de ce monde et mes enfants sont partis ailleurs... », lui répond-elle perturbée. Le guérisseur appelle alors son fils, un enfant de 10 ans. Il l’installe avec la vieille femme, avant de refermer la porte de la salle de soin. La séance de lecture du Coran commence. Dix minutes plus tard, la patiente sort complètement attristée. « Vous voyez ma fille, il y a des gens qui ne me veulent pas du bien.
     

    Il vient de découvrir que j’ai été ensorcelée par mes voisins. Je suis atterrée par ce mal. Il m’a demandé de lui ramener de l’huile, du miel et de l’eau. Je vous ai dit que mon mal n’était pas normal. J’ai payé 500 DA, et je dois lui ramener de l’eau, du miel et de l’huile pour une préparation qui va me coûter 120 DA... », affirme-t-elle avant de quitter les lieux. Le guérisseur fait entrer un homme, la quarantaine. Il attend depuis près d’une heure. Il discute quelques moments avec lui, puis ouvre la porte et se dirige vers une pièce fermée à clef. Dès qu’il a ouvert la porte, une odeur étouffante d’herbes se dégage. Il prend des sachets de produits et d’herbes avant de refermer la porte. Le tout est remis à cet homme, en contrepartie d’une somme d’argent. Celui-ci semble satisfait. Vers 16 h 30, la salle d’attente commence à se vider.
    Notre tour arrive. « Qu’est -ce que vous avez... », demande le guérisseur. « Une forte douleur au niveau de la tête », répondons-nous. « Expliquez-vous », rétorque-t-il en évitant de nous regarder. « Faites-vous la prière ? », questionne-t-il. Notre réponse négative l’irrite. « Pourquoi ne faites-vous pas la prière ? » gronde t-il. « Cela n’a rien à voir avec mon mal de tête », avons-nous rétorqué. La réponse le met en colère. « Est-ce que vous savez ce qu’est la maladie ? C’est un mal de Dieu. Si vous faites la prière vous n’aurez plus mal... », lance-t-il à notre égard en disant à notre accompagnateur : « Vous êtes combien dans la famille à ne pas faire la prière ? Pourquoi ne l’obligez-vous pas à prier ?... » Le guérisseur dirige son regard perçant vers nous. « Savez-vous de quoi vous souffrez ? Eh bien, vous été ensorcelée par un djin. Faites-vous des cauchemars où vous voyez des gens vous courir après ? Vous sentez-vous paralysée par bouberek (une sorte de crampe qui paralyse le corps) ? » Nous lui répondons par l’affirmative. « Vous savez ce que veut dire bouberek ? ». Une question à laquelle nous répondons naïvement « Une crampe. » Sa réaction est brutale. « Jamais ! c’est un djinn qui vient vous ligoter les mains et les pieds, puis vous étouffe pour que personne ne vous entende dans le seul but de vous ensorceler. C’est ce qui vous est arrivé. Vous êtes ensorcelée par un djinn », affirme le guérisseur.
     

    Brusquement, il se lève de sa chaise, se dirige droit vers la porte et décroche sa blouse. Il nous demande de nous recouvrir avec la tête et les bras en tenant les mains posées sur les genoux. Il se met à l’arrière, entame la lecture du Coran. Cinq minutes plus tard, il nous donne un verre d’eau. « Buvez », dit-il à haute voix. Nous prenons une gorgée. L’eau a un goût assez particulier. C’est une eau saumâtre avec un arrière-goût de menthe. « Je vous ai dit buvez toute l’eau qu’il y a dans le verre », crie-t-il au point de nous faire sursauter. La séance de psalmodie est terminée. Il enlève la blouse et la remet à sa place. « Qu’avez-vous senti lorsque je récitait le Coran ? », interroge t-il. « Des douleurs à la tempe », avons-nous répondu. « Il n’y a pas que cela. J’ai vu vos mains et vos pieds trembler. Dites-le... » Nous faisons semblant d’avoir ressenti ces réactions et le guérisseur semble satisfait de son travail. Il se remet sur sa chaise. « Vous êtes ensorcelée et si Dieu le veut, je vais vous guérir. Vous allez faire un autre cauchemar ce soir où vous verrez la personne qui vous veut du mal. Rappelez-vous bien de ce que vous allez voir cette nuit », a déclaré le guérisseur. Il se lève et nous demande de nous allonger sur la table d’auscultation. Il prend le tensiomètre et l’enroule autour de notre bras en prenant la précaution de ne pas nous effleurer la peau. Avec son stéthoscope, il écoute les battements du cœur, en regardant le plafond. Le guérisseur découvre une tension basse. Dans une ordonnance, il nous prescrit des vitamines, dans une autre des analyses sanguines, mais sur une troisième il fait état du diagnostic : « La maladie de la sorcellerie... » pour laquelle, un traitement 1 litre d’huile d’olive, 5 l d’eau, et 500 g de miel pur a été prescrit. Le tout, pour une somme de 500 DA, prix de chaque consultation de ce médecin, qui précise sur ses ordonnances en langue française qu’il pratique la phytothérapie, et en langue arabe, la roqia chariâ (la thérapie par une médication religieuse).
     

    Dr Bekkat, président de l’ordre des médecins à Alger : « Dr Sebabou est inconnu au Conseil de l’ordre »
     

    Dr Bekkat, président du Conseil de l’ordre des médecins à Alger, a affirmé dans une déclaration que Dr Sebabou n’est pas enregistré sur la liste du Conseil de l’ordre. « Ce qui le met en situation d’illégalité. De plus la loi proscrit toute activité ou pratique de charlatanisme. Nous sommes en train d’enquêter sur ce cas et une procédure de sanction sera prise à son encontre. Il est important de savoir qu’aucun médecin n’a le droit d’exercer s’il n’est pas inscrit et donc enregistré au niveau du Conseil de l’ordre des médecins... »
     

    Dr Sebabou : « La roqia est un acte médical »
    Contacté au sujet de la pratique de la roqia dans son cabinet, le Dr Sebabou a déclaré qu’il a « tout le droit » de l’exercer en sa qualité de médecin. « Je suis médecin, et je suis le plus habilité à la pratiquer. C’est un acte médical reconnu, je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas dans mon cabinet... », a-t-il indiqué.
     

    Par Salima Tlemçani, El Watan

     

  • En bref, la psychologie est définie comme «l'étude du comportement humain et des procès mentaux». Le quart des psychologues au monde exerce aux USA et la psychologie américaine a fait plus de progrès en 100 ans que la médecine en 500 ans. Carl Rogers, le gourou de la psychothérapie américaine, disait que «self-disclosure is a sign of good mental health» (se révéler aux autres est un signe d'une bonne santé mentale).

    Demander de l'aide ne doit pas être quelque chose de honteux.

    Aux USA où la psychothérapie a été pratiquée depuis les années 1900, voir un psychologue, un «shrink» (le sorcier qui réduit les têtes) pour l'Américain moyen n'est pas très différent que d'aller voir un médecin. La plupart des gens ne s'en vantent pas certes, mais si quelqu'un laisse échapper qu'il voit un psychologue régulièrement, les gens ne sont pas choqués. Parfois les gens sont intrigués et même envieux parce que la psychothérapie est très chère aux USA, l'équivalent en moyenne de 7000 DA pour une séance de 50 minutes et qui peut aller jusqu'a 50.000 DA par séance à Beverly Hills, Los Angeles, California.

    Il n'y a pas de bonnes raisons rationnelles pour ne pas aller voir un psychothérapeute. La société algérienne est très stressée. On ne peut pas résoudre tous ses problèmes tout seul et/ou à l'aide d'un comprimé. Les comprimés -antidépressifs par exemple- diminuent les symptômes pour que le patient devienne stable, mais c'est le psychologue qui est apte à soigner et guérir le patient.

    On répète aux patients que «les problèmes que vous avez refoulés ont pris des années pour devenir des symptômes pathologiques et ne vont pas disparaître 1) en prenant des comprimés et 2) après une semaine de psychothérapie. Ces choses-là prennent beaucoup de temps.

    Qu'est-ce qui se passe pendant une séance de psychothérapie?

    Un psychologue a un double rôle: une combinaison d'un enquêteur et d'un guérisseur. Pendant la première séance on commence par demander au client «the presenting concern:» (le problème qui l'a amené chez nous) puis, prenant des notes copieuses, on commence notre enquête sur l'origine du problème. Ecouter attentivement ce que la patiente nous dit est très important. Pendant qu'on écoute on essaye de relier certains fragments pertinents de l'histoire de la patiente aux symptômes qu'elle présente.

    Est-ce que cette patiente a été traumatisée par un événement particulier? Quels sont les facteurs stressants dans la vie de cette patiente? Cette enquête dynamique pour trouver une corrélation entre cause et effet nous aide à décider d'une stratégie pour guérir la cliente. Quand on a enfin déterminé la cause, plus ou moins certaine des symptômes du client, alors on doit décider quelle technique ou quelle série de techniques utiliser pour alléger les maux de la patiente.

    300 types de thérapies aux USA

    Un certain type de thérapies connues comme thérapies comportementales (en Anglais «behavior therapy techniques») sont très communes et populaires aux USA. Ces techniques sont brèves -résultats positifs dans trois à six semaines- et visent à alléger le comportement négatif qu'on peut observer de l'extérieur (e.g., un enfant qui urine dans son lit ou un adulte très stressé) en même temps qu'on continue d'enquêter sur les causes profondes des symptômes.

    Plus on écoute plus on découvre ce qui a vraisemblablement causé les symptômes du patient. Notre approche pour soigner un patient conforme à cette créative analogie de Freud qui disait que, «soigner un patient c'est comme éplucher un oignon, on dépèce pétale par pétale jusqu'à aboutir au centre de l'oignon». Facile à dire, difficile à implémenter.

    «Soigner un patient c'est comme éplucher un oignon...»

    Le traitement d'un TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif), comme le lavage compulsif des mains par exemple, peut s'étaler sur plusieurs séances. Pour le traiter, on utilise une combinaison de méthodes de visualisation et de méthodes de relaxation. Ce traitement peut prendre un mois ou plusieurs mois. Cela dépend de la complexité et de la cause du problème. Les techniques de la thérapie du comportement, utilisées depuis les années 1940 aux USA, sont généralement efficaces avec la majorité des patients qui ont des symptômes allant de l'anxiété générale et les attaques de panique en passant par les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) jusqu'aux troubles psychosomatiques et la dépression. Pour certains symptômes on focalise moins sur les techniques objectives et brèves citées ci-dessus et plus sur les thérapies basées sur le «talk» (parler) pour résoudre les conflits interpersonnels et les problèmes au sein de la famille (ex. parent-adolescent, époux-épouse, etc.).

    Pas de place à la subjectivité

    Le cabinet où je travaillais est un endroit idéal pour nos patients. Ils sont soignés corps et esprit. Les patients qui ont des besoins médicaux sont traités par un médecin et une psychiatre expérimentés et respectés de longue date dans leur communauté, et moi-même, Dr Azzedine Mezbache, psychothérapeute formé aux USA. On subvient en concert à leurs divers besoins médicaux, mentaux et psychologiques. Avec les cas complexes et/ou quand c'est nécessaire, on coopère régulièrement sur la meilleure façon de les guérir. Le plus grand gagnant dans tout ça c'est ultimement le client. C'est une tâche qu'on prend très au sérieux.

    Il y a des gens qui lisent ces mots, qui sont peut-être sceptiques, et se demandent, «comment peut-on guérir avec les mots?» On ne guérit pas avec les mots «Per Se». Ces mots-la dérivent des conclusions des résultats de recherches scientifiques et approfondies sur le comportement humain. Quand ces résultats sont publiés, ils sont traduits en techniques de soin que le praticien peut utiliser avec ses patients. C'est comme ça qu'on aboutit à ces mots qui guérissent.

    Les Américains sont tellement pragmatiques qu'une étude du comportement humain doit être 1) rigoureuse et 2) avoir des applications. Sinon a) elle ne peut être publiée et 2) ses résultats ne sont pas pris au sérieux et donc ne vont pas être appliqués en pratique par la plupart des psychologues. La subjectivité n'a pas de place dans le traitement de nos patients. Si on ne peut pas observer et quantifier un comportement, il n'existe pas. La recherche scientifique régit tout.

    C'est quoi le comportement exactement?

    C'est l'amalgame des myriades d'associations positives et/ou négatives recueillies au fil du temps d'une expérience apprenante - d'ordre social ou interpersonnel - qui sont ou bien appropriées ou bien inappropriées. Notre culture renforce toutes ces associations-là qui culminent en un bouquet de qualités consistantes et prédictibles qui deviennent notre personnalité.

    Le cerveau intervient dans tout cela comme un chef d'orchestre décidant comment répondre à toutes ces contingences -parfois complexes- de la vie. Pour la plupart des gens, leur stratégie est de garder les comportements qui aident à leur sauvegarde (les motivent etc.) et d'éviter les comportements qui gênent et interférent avec cette sauvegarde (les démotivent etc.). Tout comme les parents qui nous donnent des conseils pour nous motiver à adopter un certain comportement, la thérapie n'est autre qu'un type de conditionnement où le psychologue nous motive à associer et adopter des comportements plus sains renforcés par un système de renforcements positifs.

    La différence entre un parent et un psychologue? Un parent sain peut fournir un conditionnement sain pour un enfant, si lui-même il a reçu un conditionnement sain, mais un psychologue qui a étudié «la science du comportement humain et les procès mentaux» est plus apte à prodiguer des conseils qui sont sains, efficaces, rationnels et logiques, basés sur la science du comportement humain et, entre autres, basés sur ses nombreuses années d'expérience passées à écouter les problèmes des gens et les «guérir avec les mots».


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  • Prises en charge : 

    Enfants, Adolescents, Adultes et Couples : Stress, Angoisse, Dépression, Addiction, Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC), Traumatismes, Personnes Battues, Agressions, Divorce, Deuil, etc.
     

    Psychologie enfant : 

    Autisme, Phobie scolaire, Échec Scolaire, Préparation aux examens scolaires+Relaxation Hyperactivité Enfant, Insomnie Enfant, Enurésie, Traumas, etc.
     

    Psychothérapies : 

    Psychologies brèves cognitivo-comportementale (cognitive therapy), Relaxation, Thérapie de Couple, Sexologie, Thérapie Familiale, etc.
    (2000-3000 DA pour 30-50 minutes) 

    Dr. Azzedine Mezbache, psychologue clinicien et psychologue du travail formé aux USA actuellement a Bir Touta, Alger. J'ai vécu 37 ans en Californie. J’offre des prises en charge à Alger menant dans l'attente de joindre un cabinet de groupe à azazga, disponible à Tizi-Ouzou une journée par semaine pour le moment (Vendredi ou Samedi) offrant une aide psychologique à certains de mes clients à domicile.

    La psychothérapie Américaine est la meilleure au monde et pourrait alléger vos symptômes en 4-6 semaines. Please ne souffrez pas seul(e) en silence. I'm here to help.Thank you.

    Cobntact :

    Dr. Azzedine Mezbache
    odean53@yahoo.com
    Psychothérapeute des USA
    Psychologue du travail des USA
    +213 (0)6 62 91 38 40 (mobile);
    +213 (0)6 59 45 49 20 (mobile)

     

     


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